Temps fort

Soirée autour de l’exposition de David Coste « Une montagne(s). Humanités heureuses et autres paysages charmants. »

Samedi 15 juin 2019, à partir de 21 h, gratuit

Écoute en plein air du livre de David Coste « Une montagne(s) » et projection du film « L’Homme des vallées perdues ».

À quelques jours de la fin de l’exposition de David Coste – « Une montagne(s). Humanités heureuses et autres paysages charmants » –, la Maison Salvan propose un temps fort permettant de, plus particulièrement, revenir sur le livre qui initia la présence en ses murs de l’artiste. Le vinyle, qui intègre l‘édition, est donné à entendre dans le contexte d’une diffusion assise en plein-air. Dans un second temps, est projeté un film, emblématique de l’âge d’or du western américain, « L’Homme des vallées perdues », dans lequel l’artiste puisa des images dans le cadre de sa recherche iconographique initiale.

À partir de 21 h : découverte de l’exposition puis diffusion des deux faces du disque vinyle  de l’édition « Une Montagne(s) ».
Ce disque, composé par Pierre Jodlowski, met en perspective la narration visuelle conduite par David Coste avec un environnement sonore hybride, mêlant un texte écrit par Jêrome Dupeyrat, des emprunts à diverses sources cinématographiques, ainsi que des matières sonores liées aux paysages et aux reliefs hypothétiques que traverse le lecteur du livre.

21 h 30 : projection de « L’Homme des vallées perdues » (1953), un film de George Stevens avec Alan Ladd, Jean Arthur, Jack Palance, Ben Johnson… Durée : 1 h 50. Production Paramount.
Le film, dont certains photogrammes intégrèrent la recherche de David Coste, apparaît comme un véritable archétype du western en revenant sur la fabrique de l’Amérique et la question de la justice qui se pose dans les territoires gagnés à l’Ouest. Il parle du processus de civilisation en mettant en scène des pulsions et dynamiques antagonistes : le bien, le mal ; le sédentarisme, le nomadisme… Très beau, il montre le théâtre des hommes sous le regard des montagnes très présentes dans de nombreux plans.

Visuel : Image du film « L’Homme des vallées perdues » de Georges Stevens (1953).

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