Expositions et résidences
Mael Le Mée, « La machine à remonter le temps »
Exposition du 3 au 06 mai 2010 à la salle des fêtes de Labège
Depuis 2007, Mael Le Mée développe SimMétéo, un projet multimédia de simulateur de conditions météorologiques.
La machine à remonter le temps en est la première réalisation concrète.
Sa version primitive, une installation audiovisuelle coproduite par la Maison Salvan, Têtes à Clap et Faeria.Studio, avec la participation de Météo France, est exposée à la salle des fêtes de Labège du 3 au 6 février 2010.
Il s’agit d’un dispositif immersif composé de deux grands écrans entre lesquels circule le visiteur. Un écran au plafond, on est projetée une image de ciel réaliste. L’autre au sol, on apparaissent les impacts de précipitations stylisées : pluie et neige. Le visiteur compose sur un clavier la date de son choix, entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2009. Les écrans reproduisent alors le temps de ce jour, dans la région toulousaine, à partir d’une base de données historiques fournie par Météo France. Au plafond, différents types de nuages se déplacent en fonction de la force et de l’orientation du vent. Au sol, les précipitations varient d’intensité. Un environnement sonore en quadriphonie complète l’immersion météorologique et temporelle, mixant vent, précipitations et oiseaux de saison. Cette première installation, version 0, a été réalisée en un mois et gère plus de 20 000 données météorologiques sur 10 ans. Du coup, son fonctionnement est parfois imprévisible, comme le temps. Mael Le Mée devant rentrer chez lui le 4 février, pile le soir du vernissage, il proposera à cette occasion un simulateur de présence de l’artiste, d’une technologie beaucoup plus légère.
Mael Le Mée est né en France en 1977. Perpendiculairement à ses activités de scénariste, il développe une pratique artistique pluridisciplinaire, qui va de brancher des légumes sur des ordinateurs à poser des bombes dans des festivals, en passant par donner des conférences sur la politique culturelle du futur, ou produire des organes de confort.
Il s’intéresse notamment aux rapports entre technologies et corps, aux questions de simulation et à l’esthétique du contrôle.