Expositions et résidences

Yazid Oulab, « L’âge du graphite »

Exposition du 21 octobre au 19 novembre 2011
Vernissage le jeudi 20 octobre à partir de 19 h

Dans le cadre de Graphéine, le mois du dessin contemporain, organisé par le réseau PinkPong – art contemporain dans l’agglomération toulousaine.

Lorsque l’équipe de la Maison Salvan est entrée en contact avec lui, Yazid Oulab entamait des expérimentations à partir de graphite et découvrait, dans le même temps, les recherches actuellement faites sur le graphène. Tout concordait ainsi à réunir Yazid Oulab et le festival Graphéine dans le cadre du projet de la Maison Salvan ; c’est la « résonance du G » comme il le dit lui-même.

Pour son exposition, il souhaite « extraire le graphite des abîmes pour lui donner une âme ».

Il envisage, d’une part, d’explorer la « première matière de celui qui dessine », au travers notamment de la fabrication de silex en graphite et, d’autre part, de poursuivre sa propre œuvre graphique. Il s’attellera, en particulier, à prolonger la série Résonances et celle des Stylites urbains, inspirée des anachorètes du début de l’ère chrétienne, ou bien plus antérieurement encore des ascètes hindouistes, qui s’immobilisaient et entraient en méditation du haut d’édifices verticaux. Mais beaucoup d’autres intentions sont en cours d’activation…

Yazid Oulab est né en Algérie en 1958. Il vit et travaille à Marseille depuis l’obtention de son diplôme à l’école de Marseille Luminy en 1992, et après avoir préalablement suivi un cursus artistique à l’école des beaux-arts d’Alger.
 Il a participé à l’exposition Traces du sacré au centre Georges Pompidou en 2008. 
Son œuvre se compose à la fois d’installations, de dessins, de sculptures et de vidéos.
 L’appartenance culturelle multiple qui le définit est centrale dans son œuvre déjà très riche ainsi que dans les recherches qu’il continue à mener. Sur fond de résonances mystiques, les thèmes qu’il explore renvoient particulièrement au lien et à la transmission.
 « De l’occident, j’ai hérité de la forme, de l’orient, j’ai hérité du verbe. Rien ne naît du hasard, le but ultime est d’arriver à l’unité ».
Visuel : Yazid Oulab, courtesy galerie Éric Dupont (Paris).

Autour de l’exposition

Yazid Oulab, « L’âge du graphite », édition.

En savoir plus

Galerie Éric Dupont